Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ?

– Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Les chefs des prêtres portèrent contre lui de nombreuses accusations.

Pilate l’interrogea de nouveau et lui dit : Eh bien ! Tu ne réponds rien ? Tu as entendu toutes les accusations qu’ils portent contre toi ?

Mais, au grand étonnement de Pilate, Jésus ne répondit plus rien. A chaque fête de la Pâque, Pilate relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait. Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous le nommé Barabbas avec les agitateurs qui avaient commis un meurtre au cours d’une émeute. La foule monta donc au prétoire et se mit à réclamer la faveur que le gouverneur lui accordait d’habitude.

Pilate répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?

10 Il s’était rendu compte, en effet, que les chefs des prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie. 11 Mais les chefs des prêtres persuadèrent la foule de demander qu’il libère plutôt Barabbas.

12 – Mais alors, insista Pilate, que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?

13 De nouveau, ils crièrent : Crucifie-le !

14 – Qu’a-t-il fait de mal ?

Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : Crucifie-le !

15 Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

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Là, ils se mirent à l’accuser : Nous avons trouvé cet homme en train de jeter le trouble parmi notre peuple : il interdit de payer l’impôt à l’empereur et il déclare qu’il est le Messie, le roi !

Alors Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il.

– Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Pilate dit alors aux chefs des prêtres et aux gens rassemblés : Je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner.

Mais ils insistaient de plus en plus, disant : Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la Judée ! Il a commencé en Galilée et il est venu jusqu’ici.

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Jésus condamné à mort(A)

13 Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : 14 Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’égarer le peuple. Or, je l’ai interrogé moi-même devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez. 15 Hérode non plus, d’ailleurs, puisqu’il nous l’a renvoyé. Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. 16 Je vais donc lui faire donner le fouet et le relâcher.

[17 A chaque fête, Pilate devait leur accorder la libération d’un prisonnier[a].]

18 Mais la foule entière se mit à crier : A mort ! Relâche Barabbas !

19 Ce Barabbas avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre.

20 Mais Pilate, qui désirait relâcher Jésus, adressa de nouveau la parole à la foule, 21 qui se mit à crier : Crucifie-le ! Crucifie-le !

22 – Mais enfin, leur demanda-t-il pour la troisième fois, qu’a-t-il fait de mal ? Je n’ai trouvé en lui aucune raison de le condamner à mort. Je vais donc lui faire donner le fouet puis le remettre en liberté.

23 Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent à grands cris sa crucifixion. Finalement, leurs cris l’emportèrent.

24 Pilate décida alors de satisfaire à leur demande. 25 Il relâcha donc celui qu’ils réclamaient, celui qui avait été emprisonné pour une émeute et pour un meurtre, et leur livra Jésus pour qu’ils fassent de lui ce qu’ils voulaient.

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Footnotes

  1. 23.17 Ce verset est absent de plusieurs manuscrits. Voir Mt 27.15 ; Mc 15.6.

29 C’est pourquoi Pilate sortit du palais pour les voir et leur demanda : De quoi accusez-vous cet homme ?

30 Ils lui répondirent : S’il n’avait rien fait de mal, nous ne te l’aurions pas livré.

31 – Reprenez-le, répliqua Pilate, et jugez-le vous-mêmes d’après votre Loi.

Mais ils lui répondirent : Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort.

32 La parole par laquelle Jésus avait annoncé quelle mort il allait subir devait ainsi s’accomplir.

33 Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus :

– Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il.

34 – Dis-tu cela de toi-même ou d’autres t’ont-ils dit cela à mon sujet ? répondit Jésus.

35 – Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ton peuple et les chefs des prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’as-tu fait ?

36 Jésus lui répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des Juifs. Non, réellement, mon royaume n’est pas d’ici.

37 – Es-tu donc roi ? reprit Pilate.

– Tu le dis toi-même : je suis roi ! Si je suis né et si je suis venu dans ce monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui appartient à la vérité écoute ce que je dis.

38 – Qu’est-ce que la vérité ? lui répondit Pilate.

Là-dessus, il alla de nouveau trouver les Juifs et leur dit : En ce qui me concerne, je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner. 39 Il est d’usage que je vous relâche un prisonnier à l’occasion de la fête de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?

40 Ils lui répondirent en criant : Non ! Pas lui ! Barabbas !

Or, Barabbas était un bandit.

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Pilate sortit de nouveau du palais et dit aux Juifs : Voilà ! je vous le fais amener ici dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.

Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de couleur pourpre.

Pilate leur dit : Voici l’homme.

En le voyant, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : Crucifie-le ! Crucifie-le !

– Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le crucifier vous-mêmes. Moi, je ne trouve aucune raison de le condamner.

Les Juifs répliquèrent : Nous, nous avons une Loi, et d’après cette Loi, il doit mourir, car il a prétendu être le Fils de Dieu.

Ces propos effrayèrent vivement Pilate. Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus : D’où viens-tu ?

Mais Jésus ne lui donna aucune réponse.

10 Alors Pilate lui dit : Comment ! C’est à moi que tu refuses de parler ? Tu ne sais donc pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et celui de te crucifier ?

11 Jésus lui répondit : Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, s’il ne t’avait été donné d’en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi.

12 A partir de ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs redoublèrent leurs cris : Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César[a]. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.

13 Quand il eut entendu ces mots, Pilate fit amener Jésus dehors et s’assit à son tribunal, au lieu appelé « la place Pavée » (en hébreu « Gabbatha »). 14 C’était le vendredi de la semaine de fête pascale, vers midi[b]. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi !

15 Mais ils se mirent à crier : A mort ! A mort ! Crucifie-le !

– C’est votre roi : est-ce que je dois le crucifier ? répondit Pilate.

Les chefs des prêtres répliquèrent : Nous n’avons pas d’autre roi que César.

16 Alors Pilate le leur livra pour qu’il soit crucifié.

La mort de Jésus(A)

Ils s’emparèrent donc de Jésus.

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Footnotes

  1. 19.12 « Ami de César » était un titre honorifique officiel décerné à certains fonctionnaires impériaux, particulièrement méritants, qui impliquait certains avantages.
  2. 19.14 Certains comprennent 6 h du matin. C’est-à-dire le moment où l’on commençait à immoler, au Temple, les agneaux pour le repas pascal.