David rassembla donc tout Israël, depuis le torrent d’Egypte[a] jusqu’à Lebo-Hamath[b], pour faire venir le coffre de Dieu de Qiryath-Yearim[c].

David, avec tout Israël, se rendit à Baala[d], à Qiryath-Yearim, dans le territoire de Juda, pour en ramener le coffre de Dieu, l’Eternel qui siège entre les chérubins[e] et sur lequel le Nom par excellence a été invoqué. On chargea le coffre de Dieu sur un chariot neuf après l’avoir pris de la maison d’Abinadab. Ouzza et Ahyo conduisaient le chariot[f]. David et tout Israël exprimaient leur joie devant Dieu en chantant de toutes leurs forces et en jouant sur des lyres, des luths, des tambourins, des cymbales et des trompettes. Lorsqu’ils furent arrivés près de l’aire de Kidôn, les bœufs firent un écart et Ouzza tendit la main pour saisir le coffre de Dieu. 10 Alors l’Eternel se mit en colère contre Ouzza et l’Eternel le frappa parce qu’il avait touché le coffre de sa main. Ouzza mourut là devant Dieu[g].

11 David s’irrita parce que l’Eternel avait ouvert une brèche en frappant Ouzza, et il appela ce lieu Pérets-Ouzza (Brèche d’Ouzza), nom qu’il porte encore aujourd’hui. 12 Ce jour-là, David prit peur de Dieu et il se demanda : Comment oserais-je faire venir le coffre de Dieu chez moi ?

13 Il ne transporta donc pas le coffre chez lui, dans la Cité de David, mais il le fit déposer dans la maison d’Obed-Edom, un homme originaire de Gath. 14 Le coffre y resta trois mois, et l’Eternel bénit la famille d’Obed-Edom et tous ses biens.

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Footnotes

  1. 13.5 Le torrent du Shihor, terme égyptien qui signifie « la mare de Horus », divinité égyptienne, sans doute l’un des canaux du Nil (voir Jos 13.3 ; Es 23.3 ; Jr 2.18).
  2. 13.5 Non identifiée, mais au nord du pays. Autre traduction : jusqu’aux abords de Hamath.
  3. 13.5 A quelque 13 kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. Voir 1 S 6.21.
  4. 13.6 Nom cananéen de Qiryath-Yearim (voir note 2 S 6.2).
  5. 13.6 Voir Ex 25.22.
  6. 13.7 Fils ou descendant d’Abinadab.
  7. 13.10 Le coffre aurait dû être transporté sur les épaules des lévites (Ex 25.12-15) et jamais touché, sous peine de mort (Nb 4.15). Ces prescriptions furent observées par la suite (15.1-15).