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Sept signes 12.1–15.8

La femme, le dragon et l'enfant

12 Un grand signe apparut dans le ciel: c’était une femme enveloppée du soleil, la lune sous les pieds et une couronne de douze étoiles sur la tête. Elle était enceinte et elle criait, car elle était en travail, dans les douleurs de l'accouchement.

Un autre signe apparut dans le ciel; c'était un grand dragon rouge feu, qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraîna le tiers des étoiles du ciel et les jeta sur la terre.

Le dragon se plaça devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant dès qu'il serait né. Elle mit au monde un fils, un enfant mâle qui doit diriger toutes les nations avec un sceptre de fer[a], et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Quant à la femme, elle s'enfuit dans le désert, où Dieu lui avait préparé une place, afin d'y être nourrie pendant 1260 jours.

Il y eut alors une bataille dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Le dragon et ses anges combattirent aussi, mais ils ne furent pas les plus forts, et il n'y eut plus de place pour eux dans le ciel. Il fut jeté dehors, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui égare toute la terre; il fut jeté sur la terre et ses anges furent jetés avec lui.

10 Puis j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: «Maintenant le salut est arrivé, ainsi que la puissance, le règne de notre Dieu et l'autorité de son Messie. En effet, il a été jeté dehors, l'accusateur de nos frères et sœurs, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. 11 Ils l'ont vaincu grâce au sang de l'Agneau et grâce à la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie au point de craindre la mort. 12 C'est pourquoi réjouis-toi, ciel, et vous qui habitez le ciel. Mais malheur à vous, habitants de la terre et de la mer, car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il lui reste peu de temps.»

13 Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. 14 Mais les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envole au désert, vers l'endroit où elle doit être nourrie un temps, des temps et la moitié d'un temps, loin du serpent. 15 Alors le serpent vomit de sa gueule comme un fleuve d’eau derrière la femme, afin qu'elle soit entraînée par le courant. 16 Mais la terre secourut la femme: elle s'ouvrit et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. 17 Furieux contre la femme, le dragon s'en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui respectent les commandements de Dieu et qui gardent le témoignage de Jésus. 18 Et je me tins sur le sable de la mer.

Footnotes

  1. Apocalypse 12:5 Diriger… fer: reprise de la citation du Psaume 2.9 (voir 2.27).

Le signe de la femme enceinte

12 Alors un signe grandiose apparut dans le ciel : c’était une femme. Elle avait pour vêtement le soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, sur le point d’accoucher, et ses douleurs lui arrachaient des cris.

Là-dessus, un autre signe parut dans le ciel, et voici : c’était un grand dragon[a], couleur de feu. Il avait sept têtes et dix cornes. Chacune de ses sept têtes portait un diadème. Sa queue balaya le tiers des étoiles du ciel et les jeta sur la terre. Le dragon se posta devant la femme qui allait accoucher, pour dévorer son enfant dès qu’elle l’aurait mis au monde. Or, elle enfanta un fils, un garçon qui est destiné à diriger tous les peuples avec un sceptre de fer[b]. Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône. La femme s’enfuit au désert, où Dieu lui avait préparé un refuge pour qu’elle y soit nourrie pendant mille deux cent soixante jours.

Alors une bataille s’engagea dans le ciel : Michel[c] et ses anges combattirent contre le dragon, et celui-ci les combattit avec ses anges ; mais le dragon ne remporta pas la victoire et lui et ses anges ne purent maintenir leur position au ciel. Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien[d], qu’on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier. Il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.

10 Puis j’entendis dans le ciel une voix puissante qui disait :

Maintenant, le temps du salut
est arrivé.
Maintenant, notre Dieu
a manifesté sa puissance,
il a instauré son royaume.
Maintenant, son Messie
a pris l’autorité en main.
Car l’Accusateur[e] de nos frères,
celui qui, jour et nuit,
les a accusés devant Dieu,
a été jeté hors du ciel.
11 Mais eux, ils l’ont vaincu
grâce au sacrifice de l’Agneau
et grâce au témoignage
qu’ils ont rendu pour lui,
car ils n’ont pas aimé leur vie
jusqu’à redouter de mourir.
12 Réjouis-toi donc, ô ciel,
et vous qui habitez au ciel,
réjouissez-vous !
Mais malheur à la terre
et à la mer :
le diable est descendu vers vous
rempli de rage
car il sait qu’il lui reste
très peu de temps.

13 Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il se lança à la poursuite de la femme qui avait mis au monde le garçon. 14 Mais les deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme pour qu’elle s’envole vers le désert jusqu’au lieu qui lui est réservé. Là elle doit être nourrie pendant un temps, deux temps, et la moitié d’un temps, loin du Serpent. 15 Le Serpent vomit de sa gueule, derrière la femme, de l’eau abondante comme un fleuve, pour qu’elle soit emportée dans ses flots. 16 Mais la terre vint au secours de la femme : elle ouvrit sa bouche et absorba le fleuve que le dragon avait vomi de sa gueule. 17 Alors, furieux contre la femme, le dragon s’en alla faire la guerre au reste de ses enfants, c’est-à-dire à ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et qui s’attachent au témoignage rendu par Jésus. 18 Il se posta[f] sur le rivage sablonneux de la mer.

Footnotes

  1. 12.3 Animal légendaire symbolisant le diable. Voir Es 27.1 et note.
  2. 12.5 Ps 2.9.
  3. 12.7 Voir Dn 10.13, 21 ; 12.1.
  4. 12.9 Voir Gn 3.1ss
  5. 12.10 Sens du nom de Satan (voir Jb 1.7-12 ; 2.2-5 ; Za 3.1-5).
  6. 12.18 Certains manuscrits relient ce verset à celui qui suit et ont : et je me tins.