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Accession d’Esther au trône 1.1–2.23

Destitution de la reine Vasthi

C'était à l’époque d'Assuérus, de cet Assuérus qui régnait sur 127 provinces depuis l'Inde jusqu'en Ethiopie. Le roi Assuérus siégeait à ce moment-là à Suse, la capitale. La troisième année de son règne, il organisa un banquet pour tous ses princes et serviteurs. Les responsables militaires des Perses et des Mèdes, les nobles et les chefs des provinces furent réunis devant lui. Il étala la glorieuse richesse de son royaume et l'éclatante splendeur de sa grandeur. Cela dura longtemps: 180 jours.

A la fin de cette période, le roi organisa un banquet pour toute la population de Suse, la capitale, du plus grand au plus petit. Celui-ci dura 7 jours et eut pour cadre le jardin du palais. Des tentures blanches, vertes et bleues étaient attachées par des cordons de fin lin et de pourpre à des anneaux d'argent et à des colonnes de marbre. Des lits en or et en argent reposaient sur un pavé de porphyre, de marbre, de nacre et de pierres noires. On servait à boire dans des récipients en or, tous différents les uns des autres, et il y avait du vin royal dans une abondance qui reflétait la puissance du roi. Cependant, conformément au décret, on ne forçait personne à boire. En effet, le roi avait ordonné à tous ses serviteurs de se conformer à la volonté de chacun. De son côté, la reine Vasthi organisa aussi un banquet pour les femmes du palais royal d’Assuérus.

10 Le septième jour, placé dans de joyeuses dispositions par le vin, le roi Assuérus ordonna à Mehuman, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques qui étaient à son service, 11 de faire venir devant lui la reine Vasthi, coiffée de la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux princes. En effet, c’était une belle femme. 12 Cependant, la reine Vasthi refusa de venir quand les eunuques lui transmirent le message du roi. Le roi s’en montra très fâché et en nourrit une ardente colère. 13 Il s'adressa donc aux sages astrologues, car c’était ainsi que se traitaient les affaires royales: devant tous ceux qui connaissaient les lois et le droit. 14 Son proche entourage était composé de Carshena, Shéthar, Admatha, Tarsis, Mérès, Marsena, Memucan. Ces sept princes de Perse et de Médie étaient admis en présence du roi et occupaient les premières places dans le royaume. 15 Il leur demanda: «D’après la loi, comment faut-il traiter la reine Vasthi suite à son refus de respecter l’ordre du roi Assuérus transmis par les eunuques?» 16 Memucan répondit devant le roi et les princes: «Ce n'est pas seulement vis-à-vis du roi que la reine Vasthi s’est mal comportée, c'est aussi vis-à-vis de tous les princes et de tous les peuples qui habitent toutes les provinces du roi Assuérus. 17 En effet, l’attitude de la reine déteindra sur l’ensemble des femmes et les incitera à porter un regard méprisant sur leur mari. Elles diront: ‘Le roi Assuérus avait ordonné qu'on fasse venir la reine Vasthi devant lui, et elle n'y est pas allée.’ 18 Aujourd’hui déjà, les princesses de Perse et de Médie qui ont entendu parler de l’attitude de la reine s’adresseront de la même manière à tous les princes du roi, ce qui entraînera beaucoup de mépris et de colère. 19 Si le roi le juge bon, il devrait émettre un édit royal et l’inscrire dans les lois des Perses et des Mèdes, avec défense de l’enfreindre. Cet édit interdirait à Vasthi de se présenter devant le roi Assuérus et préciserait que le roi donnera le titre de reine à une autre qui soit meilleure qu'elle. 20 Le décret du roi sera connu dans tout son royaume, malgré son immensité, et toutes les femmes honoreront leur mari, du plus grand au plus petit.»

21 Le roi et les princes trouvèrent le conseil bon, et le roi agit conformément à la parole de Memucan: 22 il envoya des lettres à toutes ses provinces, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue, pour dire que tout homme devait être le chef de son foyer et y parler sa langue maternelle.

Choix d’Esther comme reine

Après ces événements, une fois sa colère apaisée, le roi Assuérus pensa avec regret à Vasthi, à ce qu'elle avait fait et à la décision qui avait été prise à son sujet. Alors les jeunes serviteurs du roi dirent: «Qu'on recherche des jeunes filles qui soient vierges et belles pour le roi. Que le roi désigne, dans toutes les provinces de son royaume, des inspecteurs chargés de rassembler toutes les jeunes filles vierges et belles à Suse, la capitale, dans le harem, sous l’autorité d'Hégaï, l’eunuque du roi responsable des femmes! Il leur fournira les produits cosmétiques nécessaires, et la jeune fille qui plaira au roi deviendra reine à la place de Vasthi.» Le roi trouva le conseil bon et s’y conforma.

Il y avait à Suse, la capitale, un Juif du nom de Mardochée. C’était un fils de Jaïr, un descendant de Shimeï et de Kis, un Benjaminite qui avait quitté Jérusalem en compagnie du groupe d’exilés partis avec Jéconia, le roi de Juda, sur ordre de Nebucadnetsar, le roi de Babylone. Il se chargeait de l’éducation d’Hadassa, alias Esther, la fille de son oncle, car elle n'avait plus ni père ni mère. Cette jeune fille était belle à tout point de vue. A la mort de ses parents, Mardochée l'avait adoptée.

Lorsqu'on proclama le message du roi, qui avait valeur de loi, et qu’on rassembla un grand nombre de jeunes filles à Suse, la capitale, sous l’autorité d'Hégaï, Esther fut aussi prise. Elle fut conduite au palais et placée sous l’autorité d'Hégaï, le responsable des femmes. La jeune fille lui plut et gagna sa sympathie. Il s'empressa de lui fournir les produits cosmétiques et les éléments dont elle avait besoin. Il lui donna aussi sept jeunes filles sélectionnées parmi le personnel du palais, puis il la déplaça avec ses suivantes dans le meilleur appartement du harem.

10 Esther ne révéla ni son origine ni sa famille, car Mardochée lui avait interdit de le faire. 11 Chaque jour il se promenait devant la cour du harem pour s’assurer du bien-être d’Esther et de la façon dont on la traitait.

12 Chaque jeune fille devait se rendre vers le roi Assuérus lorsque c’était son tour, soit après 12 mois passés à prendre soin de son corps, conformément à la règle en vigueur pour les femmes: 6 mois avec de l'huile de myrrhe et 6 mois avec des aromates et des produits cosmétiques spécifiquement féminins. 13 C'est ainsi que chaque jeune fille se rendait vers le roi. Quand elle passait du harem au palais, on lui permettait de prendre avec elle tout ce qu'elle demandait. 14 Elle y allait le soir, et le lendemain matin elle passait dans le second harem, sous l’autorité de Shaashgaz, l’eunuque du roi responsable des concubines. Elle ne retournait plus vers le roi, à moins que celui-ci n’ait envie d’elle et qu'elle ne soit nommément appelée.

15 Lorsque son tour d'aller vers le roi arriva, Esther, fille d'Abichaïl – l’oncle de Mardochée, celui qui l'avait adoptée – ne réclama que ce que lui conseilla Hégaï, l’eunuque du roi responsable des femmes. Elle gagnait les faveurs de tous ceux qui la voyaient. 16 Esther fut conduite vers le roi Assuérus, dans son palais royal, le dixième mois – c’est-à-dire le mois de Tébeth – la septième année de son règne. 17 Le roi préféra Esther à toutes les autres femmes, elle gagna ses faveurs et sa sympathie plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête et la proclama reine à la place de Vasthi. 18 Le roi organisa un grand banquet pour tous ses princes et serviteurs, et ce en l'honneur d'Esther. Il accorda aussi des dispenses d’impôts aux provinces et distribua des cadeaux avec une générosité toute royale.

Echec d’un complot grâce à Mardochée

19 La deuxième fois qu'on rassembla des jeunes filles, Mardochée était assis à la porte du roi. 20 Esther n'avait toujours pas révélé ni sa famille ni son origine, car Mardochée le lui avait interdit, et elle respectait ses ordres comme lorsqu’elle était sous sa tutelle. 21 A ce moment-là, Mardochée était donc assis à la porte du roi. Bigthan et Théresh, deux eunuques du roi qui avaient la garde de l’entrée, eurent un mouvement d'irritation et cherchèrent à porter la main contre le roi Assuérus. 22 Mardochée en fut informé et le révéla à la reine Esther, qui parla de sa part au roi. 23 L’information fut vérifiée et confirmée, de sorte que les deux eunuques furent pendus à une potence. Tout cela fut enregistré par écrit dans les annales en présence du roi.

Le banquet de l’empereur

Cette histoire se passait du temps de Xerxès[a], celui dont l’empire s’étendait depuis l’Inde jusqu’à l’Ethiopie et comprenait cent vingt-sept districts[b]. En ce temps-là, quand l’empereur Xerxès vint prendre place sur son trône impérial[c] dans la citadelle de Suse[d], la troisième année de son règne, il organisa un grand festin pour tous ses ministres, ses hauts fonctionnaires, les officiers de l’armée des Perses et des Mèdes, ainsi que pour les nobles et les gouverneurs des provinces. Il voulait montrer devant eux la richesse et la gloire de son règne et la splendeur de sa grande magnificence. Les festivités durèrent très longtemps ; cent quatre-vingts jours.

A la fin de cette période, l’empereur offrit à toute la population de Suse, riches ou pauvres, un banquet qui eut lieu pendant sept jours dans les jardins du palais impérial. Des tentures de lin blanches et bleu ciel étaient fixées à des colonnes de marbre par des cordelières blanches et pourpres passées dans des anneaux d’argent. Des divans[e] d’or et d’argent étaient disposés sur des dallages de mosaïques faits avec du porphyre, du marbre, de la nacre et de l’agathe. On servait des boissons dans des coupes d’or, toutes différentes de formes ; le vin de l’empereur coulait avec une générosité tout impériale. Il avait été ordonné que chacun puisse boire à volonté sans aucune contrainte, car l’empereur avait donné des instructions à tous les intendants du palais pour qu’ils satisfassent les désirs de chacun de ses hôtes. L’impératrice Vasthi organisa de son côté un banquet pour les femmes dans le palais de l’empereur Xerxès.

La désobéissance de l’impératrice Vasthi et sa disgrâce

10 Le septième jour du banquet, comme l’empereur était égayé par le vin, il ordonna aux sept eunuques spécialement attachés à son service : Mehoumân, Biztha, Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Karkas, 11 de faire venir l’impératrice Vasthi en sa présence, couronnée du diadème impérial. Il voulait montrer aux hommes de tous les peuples rassemblés et aux ministres combien elle était belle, car elle était effectivement d’une beauté remarquable. 12 Les eunuques transmirent à l’impératrice Vasthi l’ordre de l’empereur, mais elle refusa d’aller se présenter devant lui. Celui-ci en fut vivement irrité et se mit dans une violente colère. 13 Puis il consulta les conseillers connaissant les usages, car les affaires impériales étaient toujours discutées avec tous les experts légaux et juridiques. 14 Ses plus proches conseillers étaient Karshena, Shétar, Admata, Tarsis, Mérès, Marsena, Memoukân, les sept ministres des Perses et des Mèdes ; ils faisaient partie du conseil impérial et occupaient les postes les plus élevés dans l’empire. 15 L’empereur leur demanda comment la loi requérait que l’on traite l’impératrice Vasthi pour n’avoir pas obéi à l’ordre de l’empereur Xerxès que les eunuques lui avaient transmis.

16 Memoukân déclara à l’empereur en présence de ses hauts fonctionnaires : L’impératrice Vasthi ne s’est pas seulement rendue coupable envers l’empereur, mais aussi envers tous ses ministres et tous les gens du peuple de toutes les provinces de l’empire de Xerxès. 17 Car ce qu’elle a fait sera connu de toutes les femmes et les incitera à mépriser l’autorité de leurs maris. Elles pourront dire : « L’empereur Xerxès avait ordonné de faire venir l’impératrice Vasthi en sa présence, et elle n’est pas venue. » 18 Aujourd’hui même, les femmes des ministres perses et mèdes apprendront comment l’impératrice s’est conduite et elles se permettront de répliquer sur le même ton à leurs maris, ministres de l’empereur, et leur mépris entraînera la colère de leurs maris. 19 Si donc tel est le bon plaisir de l’empereur, qu’il fasse promulguer une ordonnance impériale irrévocable, consignée dans les lois de Perse et de Médie, interdisant pour toujours à Vasthi de se présenter devant l’empereur Xerxès, et stipulant que l’empereur conférera le titre d’impératrice à l’une de ses semblables plus digne qu’elle. 20 Lorsque ce décret, publié par l’empereur dans tout son vaste empire, sera connu partout, toutes les femmes témoigneront du respect à leurs maris, quelle que soit leur condition sociale.

21 Cette déclaration plut à l’empereur et aux ministres, et l’empereur suivit le conseil de Memoukân. 22 Il expédia des lettres dans toutes les provinces de l’empire, rédigées pour chaque province selon son système d’écriture et dans la langue de sa population, ordonnant que tout homme soit maître en sa maison et y impose l’usage de sa langue maternelle[f].

Le choix d’une nouvelle impératrice

Au bout d’un certain temps, la colère de l’empereur Xerxès se calma. Il repensa à ce qu’avait fait Vasthi, et il réfléchit à la décision qui avait été prise à son sujet. Alors les courtisans attachés à son service lui dirent : Que l’on recherche pour l’empereur des jeunes filles vierges et belles. Que l’empereur désigne donc des fonctionnaires chargés de sélectionner dans toutes les provinces de son empire toutes les jeunes filles vierges et belles et de les amener dans le harem de la citadelle de Suse pour les confier à Hégué, l’eunuque de l’empereur qui a la garde des femmes. On leur fournira tous les produits de beauté nécessaires. La jeune fille qui aura la préférence de l’empereur succédera comme impératrice à Vasthi.

Cette proposition plut à l’empereur qui la fit mettre à exécution.

Or, dans la citadelle de Suse, vivait un Juif nommé Mardochée[g]. Il était fils de Yaïr, et descendant de Shimeï et de Qish de la tribu de Benjamin. Sa famille[h] avait été déportée de Jérusalem avec les autres exilés emmenés par Nabuchodonosor, roi de Babylone, en même temps que Yekonia[i], roi de Juda. Mardochée avait élevé sa cousine Hadassa – c’est-à-dire Esther[j] – orpheline de père et de mère. Cette jeune fille était bien faite et d’une grande beauté. A la mort de ses parents, Mardochée l’avait adoptée comme sa fille.

Esther au palais impérial

Après la proclamation de l’ordonnance de l’empereur et de son décret, de nombreuses jeunes filles furent rassemblées dans la citadelle de Suse, sous la surveillance de Hégué. Esther fut aussi emmenée au palais impérial et confiée aux soins de Hégué, le responsable du harem. La jeune fille lui plut et gagna sa faveur. Il se mit en peine de lui fournir tout ce qu’il fallait en produits de beauté et pour son régime. Il mit à sa disposition sept jeunes servantes, sélectionnées parmi le personnel du palais impérial, et il la transféra, elle et ses servantes, dans le meilleur appartement du harem. 10 Esther n’avait révélé ni son peuple ni sa famille d’origine, car Mardochée le lui avait interdit. 11 Chaque jour, il se rendait devant la cour du harem pour prendre des nouvelles d’Esther et savoir comment on la traitait.

12 Les jeunes filles se rendaient chacune à son tour chez l’empereur Xerxès, au terme du traitement de beauté prescrit pour douze mois par le protocole des femmes. Pour ce traitement, on utilisait pendant six mois de l’huile de myrrhe, et pendant six autres mois des baumes aromatiques et divers produits de beauté employés par les femmes. 13 Puis, lorsque venait le tour d’une jeune fille de se rendre chez l’empereur, on lui donnait tout ce qu’elle demandait pour emporter du harem au palais impérial. 14 Elle s’y rendait le soir, et le lendemain matin, elle était conduite dans un second harem et confiée à la responsabilité de Shashgaz, l’eunuque de l’empereur chargé de la garde des épouses de second rang. Elle ne retournait plus chez l’empereur, à moins que celui-ci en manifeste le désir et la fasse appeler par son nom.

Esther, nouvelle impératrice

15 Quand vint son tour d’aller chez l’empereur, Esther, fille d’Abichaïl, oncle de Mardochée, qui l’avait adoptée comme sa fille, elle ne demanda rien d’autre que ce qu’avait indiqué Hégué, l’eunuque de l’empereur, gardien des femmes. Elle gagnait la faveur de tous ceux qui la voyaient. 16 C’est le dixième mois, c’est-à-dire au mois de Tébeth de la septième année du règne[k], que l’on vint prendre Esther pour l’emmener chez l’empereur au palais impérial. 17 L’empereur aima Esther plus que toutes les autres femmes et elle gagna sa faveur et sa bienveillance mieux que toutes les autres jeunes filles. Alors il mit sur sa tête la couronne impériale et la fit proclamer impératrice à la place de Vasthi. 18 En son honneur, il organisa un grand banquet pour tous ses ministres et ses hauts fonctionnaires. Ce fut le « banquet d’Esther ». Il accorda aux provinces des allègements d’impôts et distribua des cadeaux avec une générosité impériale.

Mardochée sauve la vie de l’empereur

19 Lorsque avait eu lieu le second ramassage de jeunes filles, Mardochée avait un poste au palais impérial. 20 Esther avait tenu secrète son origine familiale et sa nationalité, comme le lui avait ordonné Mardochée. Elle continuait à se conformer à ses instructions comme au temps où elle était encore sous sa tutelle.

21 A cette époque, alors que Mardochée exerçait donc des fonctions au palais impérial, deux eunuques de l’empereur, Bigtân et Téresh, qui faisaient partie de la garde postée à l’entrée du palais, furent exaspérés par l’empereur Xerxès et cherchèrent à l’assassiner. 22 Mardochée en eut connaissance et il en avertit l’impératrice Esther qui mit l’empereur au courant de la part de Mardochée. 23 Après enquête, l’information se révéla exacte. Les deux coupables furent pendus à une potence et l’affaire fut consignée dans le livre des Annales[l] en présence de l’empereur.

Footnotes

  1. 1.1 En hébreu : Assuérus. Probablement Xerxès Ier (486 à 465 av. J.-C.).
  2. 1.1 L’Empire perse était divisé en vingt satrapies ou provinces, lesquelles étaient subdivisées en plusieurs disctricts administratifs.
  3. 1.2 Il ne s’agit pas de l’avènement de l’empereur (voir v. 3), mais certainement de sa première venue dans la citadelle de Suse, après avoir maté dans l’empire des rébellions suscitées par son accession au trône.
  4. 1.2 Suse était l’une des quatre capitales de l’empire (avec Babylone, Persépolis et Ecbatane). C’était la résidence d’hiver des rois perses. La citadelle où se trouvait le palais royal dominait le reste de la ville (voir 3.15 ; 4.1-2, 6 ; 8.14).
  5. 1.6 Lors des festins, les Perses, comme les autres peuples de l’Antiquité, mangeaient allongés sur des divans (voir Am 6.4).
  6. 1.22 Au lieu de : et y impose … langue maternelle, on pourrait traduire : qu’il puisse dire ce qui lui convient.
  7. 2.5 Nom formé à partir de celui de la principale divinité babylonienne Mardouk (Esd 2.2). Mardochée portait sans doute un nom juif (comme Esther : v. 7 ; Daniel et ses amis : Dn 1.6-7) qui n’est pas mentionné.
  8. 2.6 On pourrait comprendre, d’après l’hébreu, que c’est Qish qui a été déporté. Mais Shimeï et Qish sont très certainement des ancêtres lointains de Mardochée (voir 2 S 16.5-14 ; 1 S 9.1).
  9. 2.6 Appelé aussi Yehoyakîn.
  10. 2.7 Esther portait un nom juif (Hadassa, « myrte ») et un nom perse (Esther, « étoile » ou, selon d’autres, nom dérivé de Ishtar, déesse babylonienne). Voir note v. 5.
  11. 2.16 Décembre 479 ou janvier 478 av. J.-C.
  12. 2.23 Tablettes sur lesquelles on consignait les faits importants de la vie de l’empire (voir 6.1).