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Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts,

et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de la Galatie:

que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ,

qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père,

à qui soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!

Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.

Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ.

Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème!

Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème!

10 Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

11 Je vous déclare, frères, que l'Évangile qui a été annoncé par moi n'est pas de l'homme;

12 car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus Christ.

13 Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l'Église de Dieu,

14 et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères.

15 Mais, lorsqu'il plut à celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce,

16 de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,

17 et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l'Arabie. Puis je revins encore à Damas.

18 Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui.

19 Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n'est Jacques, le frère du Seigneur.

20 Dans ce que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.

21 J'allai ensuite dans les contrées de la Syrie et de la Cilicie.

22 Or, j'étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ;

23 seulement, elles avaient entendu dire: Celui qui autrefois nous persécutait annonce maintenant la foi qu'il s'efforçait alors de détruire.

24 Et elles glorifiaient Dieu à mon sujet.

Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, ayant aussi pris Tite avec moi;

et ce fut d'après une révélation que j'y montai. Je leur exposai l'Évangile que je prêche parmi les païens, je l'exposai en particulier à ceux qui sont les plus considérés, afin de ne pas courir ou avoir couru en vain.

Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire.

Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir.

Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous.

Ceux qui sont les plus considérés-quels qu'ils aient été jadis, cela ne m'importe pas: Dieu ne fait point acception de personnes, -ceux qui sont les plus considérés ne m'imposèrent rien.

Au contraire, voyant que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, -

car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des païens, -

et ayant reconnu la grâce qui m'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis.

10 Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai bien eu soin de faire.

11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible.

12 En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis.

13 Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie.

14 Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser?

15 Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les païens.

16 Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.

17 Mais, tandis que nous cherchons à être justifié par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché? Loin de là!

18 Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur,

19 car c'est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu.

20 J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.

21 Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.

O Galates, dépourvus de sens! qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus Christ a été peint comme crucifié?

Voici seulement ce que je veux apprendre de vous: Est-ce par les oeuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par la prédication de la foi?

Etes-vous tellement dépourvus de sens? Après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair?

Avez-vous tant souffert en vain? si toutefois c'est en vain.

Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi?

Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,

reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham.

Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi!

de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.

10 Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction; car il est écrit: Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique.

11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit: Le juste vivra par la foi.

12 Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit: Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.

13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, -

14 afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis.

15 Frères (je parle à la manière des hommes), une disposition en bonne forme, bien que faite par un homme, n'est annulée par personne, et personne n'y ajoute.

16 Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule: et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ.

17 Voici ce que j'entends: une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cents trente ans plus tard.

18 Car si l'héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c'est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.

19 Pourquoi donc la loi? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité à qui la promesse avait été faite; elle a été promulguée par des anges, au moyen d'un médiateur.

20 Or, le médiateur n'est pas médiateur d'un seul, tandis que Dieu est un seul.

21 La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S'il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi.

22 Mais l'Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus Christ à ceux qui croient.

23 Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée.

24 Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.

25 La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce pédagogue.

26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ;

27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.

28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.

29 Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.

Or, aussi longtemps que l'héritier est enfant, je dis qu'il ne diffère en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maître de tout;

mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père.

Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des rudiments du monde;

mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi,

afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption.

Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père!

Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu.

Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature;

mais à présent que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous voulez vous asservir encore?

10 Vous observez les jours, les mois, les temps et les années!

11 Je crains d'avoir inutilement travaillé pour vous.

12 Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous. Frères, je vous en supplie.

13 Vous ne m'avez fait aucun tort. Vous savez que ce fut à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l'Évangile.

14 Et mis à l'épreuve par ma chair, vous n'avez témoigné ni mépris ni dégoût; vous m'avez, au contraire, reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus Christ.

15 Où donc est l'expression de votre bonheur? Car je vous atteste que, si cela eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner.

16 Suis-je devenu votre ennemi en vous disant la vérité?

17 Le zèle qu'ils ont pour vous n'est pas pur, mais ils veulent vous détacher de nous, afin que vous soyez zélés pour eux.

18 Il est beau d'avoir du zèle pour ce qui est bien et en tout temps, et non pas seulement quand je suis présent parmi vous.

19 Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous,

20 je voudrais être maintenant auprès de vous, et changer de langage, car je suis dans l'inquiétude à votre sujet.

21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi?

22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre.

23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse.

24 Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, -

25 car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants.

26 Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère;

27 car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point! Éclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée.

28 Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse;

29 et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.

30 Mais que dit l'Écriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre.

31 C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre.

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien.

Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est tenu de pratiquer la loi tout entière.

Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce.

Pour nous, c'est de la foi que nous attendons, par l'Esprit, l'espérance de la justice.

Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité.

Vous couriez bien: qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d'obéir à la vérité?

Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle.

Un peu de levain fait lever toute la pâte.

10 J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu'il soit, en portera la peine.

11 Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté? Le scandale de la croix a donc disparu!

12 Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous!

Salutation

Cette lettre vous est adressée par Paul, apôtre, non par une autorité humaine, ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus-Christ et par Dieu, le Père, qui l’a ressuscité.

Avec tous les frères et sœurs qui sont avec moi, je salue les Eglises de la Galatie.

Que la grâce et la paix vous soient accordées par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ. Christ s’est offert lui-même en sacrifice pour expier nos péchés, afin de nous délivrer du monde présent dominé par le mal : il a ainsi accompli la volonté de Dieu, notre Père, à qui soit la gloire pour l’éternité ! Amen !

Un seul Evangile

Je m’étonne de la rapidité avec laquelle vous abandonnez celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour vous tourner vers un autre Evangile[a]. Comme s’il pouvait y avoir un autre Evangile ! Mais il y a des gens qui sèment le trouble parmi vous et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Eh bien, si quelqu’un – même nous, même un ange du ciel – vous annonçait un Evangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit maudit[b] ! Je l’ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu’un vous prêche un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit !

10 Qu’en pensez-vous maintenant ? Est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Mon désir est-il de plaire aux hommes ? Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.

La défense de l’Évangile

L’Evangile reçu de Christ

11 Je veux que vous le sachiez, frères et sœurs : l’Evangile que je vous ai annoncé n’est pas le fruit d’une pensée humaine. 12 Car je ne l’ai reçu d’aucun homme, personne ne me l’a enseigné ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître, par une révélation.

13 Vous avez entendu parler de ma conduite passée quand j’étais adepte du judaïsme. Vous savez avec quel fanatisme je persécutais l’Eglise de Dieu, dans le but de la détruire. 14 Dans la pratique du judaïsme, j’allais plus loin que la plupart des Juifs de ma génération, et j’étais bien plus zélé qu’eux pour les traditions que j’avais reçues de mes ancêtres. 15 Mais Dieu m’avait mis à part dès avant ma naissance et, dans sa grâce, il m’a appelé à le connaître. 16 Aussi, dès qu’il lui a plu de révéler en moi son Fils pour que je l’annonce aux non-Juifs, je n’ai consulté personne. 17 Je ne me suis même pas rendu à Jérusalem pour rencontrer ceux qui étaient déjà apôtres avant moi, mais je suis parti pour l’Arabie[c]. De là, je suis retourné à Damas.

18 Ce n’est que trois ans plus tard que je suis allé à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, chez qui je suis resté quinze jours. 19 A part lui et Jacques[d], le frère du Seigneur, je n’ai rencontré aucun autre apôtre[e]. 20 – Dieu m’est témoin que je ne mens pas en vous écrivant cela. – 21 Ensuite je me suis rendu dans les districts de la Syrie et de la Cilicie. 22 Mais les chrétiens des Eglises de la Judée ne me connaissaient pas personnellement. 23 Ils avaient seulement entendu dire : « Celui qui, autrefois, nous persécutait, prêche maintenant la foi qu’il voulait détruire. » 24 Et ils louaient Dieu à mon sujet.

Paul et les autres apôtres

Ce n’est que quatorze ans plus tard que je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas. J’avais aussi emmené Tite avec moi[f]. J’ai fait ce voyage pour obéir à une révélation divine. J’y ai exposé l’Evangile que j’annonce parmi les non-Juifs, je l’ai exposé dans un entretien particulier à ceux qui sont les plus considérés. Car je ne voulais pas que tout mon travail passé et futur soit compromis. Or Tite, mon compagnon, était d’origine païenne. Eh bien, on ne l’a même pas obligé à se soumettre au rite de la circoncision. Et cela, malgré la présence de faux frères, des intrus qui s’étaient infiltrés dans nos rangs pour espionner la liberté dont nous jouissons dans notre union avec Jésus-Christ. Ils voulaient faire de nous des esclaves. Mais nous ne leur avons pas cédé un seul instant ni fait la moindre concession afin que la vérité de l’Evangile soit maintenue pour vous.

Quelle a été, à cet égard, l’attitude des personnes les plus considérées ? – En fait, ce qu’elles étaient alors m’importe peu, car Dieu ne fait pas de favoritisme. – Eh bien, ces personnes-là ne m’ont pas imposé d’autres directives. Au contraire ! Ils ont constaté que Dieu m’avait confié la charge d’annoncer l’Evangile aux non-Juifs comme à Pierre celle de l’annoncer aux Juifs. – Car celui qui a agi en Pierre pour qu’il soit l’apôtre des Juifs a aussi agi en moi pour que je sois celui des non-Juifs. – Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme « colonnes » de l’Eglise, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs. 10 Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres – ce que j’ai bien pris soin de faire.

Paul et Pierre à Antioche

11 Mais, lorsque Pierre est venu à Antioche[g], je me suis opposé ouvertement à lui, car il avait tort. 12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, il prenait part aux repas communs avec les croyants non juifs ; mais après leur venue, il s’est esquivé et s’est tenu à l’écart, parce qu’il craignait les croyants d’origine juive[h]. 13 Comme lui, les autres chrétiens d’origine juive se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner par leur dissimulation. 14 Mais quand j’ai vu qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’Evangile, j’ai dit à Pierre devant tous les frères : « Toi qui es juif, tu vis comme un croyant d’origine païenne, et non comme un Juif. Comment peux-tu vouloir obliger les frères et sœurs d’origine païenne à vivre comme des Juifs ? » 15 Nous qui sommes juifs de naissance, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs » que sont les païens[i]. 16 Cependant, nous avons compris qu’on est déclaré juste devant Dieu, non parce qu’on accomplit les œuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions accompli ce que la Loi ordonne. Car personne ne sera déclaré juste devant Dieu[j] parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi. 17 Mais si, en cherchant à être déclarés justes dans l’union avec Christ, nous avons montré par là même que nous étions des pécheurs comme les païens, cela signifie-t-il que Christ est complice du péché ? Loin de là ! 18 Car si je remets en vigueur le régime de la Loi que j’ai abandonné, alors je me place moi-même dans la situation d’un homme qui transgresse la Loi. 19 Car c’est par la Loi que je suis mort au régime de la Loi afin de vivre pour Dieu. En effet, je suis crucifié avec Christ. 20 Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place. 21 Ainsi, je ne rejette pas la grâce de Dieu car si c’est l’obéissance à la Loi qui permet d’être déclaré juste, alors Christ est mort pour rien !

La preuve par l’Écriture

Par la Loi ou par la foi ?

O Galates insensés ! Qui vous a envoûtés ainsi ? Pourtant, la mort de Jésus-Christ sur la croix a été clairement dépeinte à vos yeux.

Je ne vous poserai qu’une seule question : A quel titre avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Est-ce parce que vous avez accompli la Loi, ou parce que vous avez accueilli avec foi l’Evangile que vous avez entendu ? Manquez-vous à ce point d’intelligence ? Après avoir commencé par l’Esprit de Dieu, est-ce en comptant sur les ressources de l’homme livré à lui-même que vous allez parvenir à la perfection[k] ?

Avez-vous fait tant d’expériences pour rien[l] ? Si encore, c’était pour rien !

Voyons ! Lorsque Dieu vous donne son Esprit et qu’il accomplit parmi vous des miracles, le fait-il parce que vous obéissez à la Loi ou parce que vous accueillez avec foi l’Evangile que vous avez entendu, à la manière d’Abraham dont l’Ecriture déclare : Il a eu confiance en Dieu et Dieu, en portant sa foi à son crédit, l’a déclaré juste[m] ?

Les Juifs et les non-Juifs, enfants d’Abraham par la foi

Comprenez-le donc : seuls ceux qui placent leur confiance en Dieu sont les fils et les filles d’Abraham.

En fait, l’Ecriture prévoyait que Dieu déclarerait les non-Juifs justes s’ils avaient la foi. C’est pourquoi elle a annoncé par avance cette bonne nouvelle à Abraham : Tu seras une source de bénédictions pour tous les peuples[n]. Ainsi, tous ceux qui font confiance à Dieu, comme Abraham lui a fait confiance, ont part à la bénédiction avec lui.

10 En effet, ceux qui comptent sur leur obéissance à la Loi tombent sous le coup de la malédiction, car il est écrit : Maudit soit l’homme qui n’obéit pas continuellement à tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi[o].

11 Il est d’ailleurs évident que personne ne sera déclaré juste devant Dieu grâce à son obéissance à la Loi, puisque l’Ecriture déclare : Le juste vivra grâce à la foi[p].

12 Or, le régime de la Loi ne fait pas dépendre de la foi la justice de l’homme devant Dieu. Au contraire, il obéit à cet autre principe : Celui qui appliquera ces commandements vivra grâce à cela[q].

13 Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit : Maudit est quiconque est pendu au gibet[r]. 14 Jésus-Christ l’a fait pour que, grâce à lui, la bénédiction d’Abraham s’étende aux non-Juifs et que nous recevions, par la foi, l’Esprit que Dieu avait promis.

La Loi et la promesse

15 Mes frères et sœurs, prenons un exemple de la vie ordinaire. Lorsqu’un homme a rédigé son testament[s] en bonne et due forme, personne ne peut l’annuler ou y ajouter quoi que ce soit.

16 Or, c’est à Abraham et à sa descendance que Dieu a fait ses promesses[t]. Il n’est pas dit : « et à ses descendances », comme s’il s’agissait de plusieurs lignées. A ta descendance ne désigne qu’une seule descendance, et c’est Christ. 17 Eh bien, je dis ceci : une alliance[u] a été conclue par Dieu en bonne et due forme à la manière d’un testament ; la Loi est survenue quatre cent trente ans plus tard[v] : elle ne peut donc pas annuler cette alliance et réduire par là même la promesse à néant.

18 En effet, si l’héritage du salut dépend de l’accomplissement de la Loi, il ne repose plus sur la promesse. Or, c’est bien par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham.

19 Mais alors, pourquoi la Loi ? Elle a été ajoutée pour mettre en évidence la désobéissance des hommes à l’ordre divin, et le régime qu’elle a instauré devait rester en vigueur jusqu’à la venue de la descendance d’Abraham que la promesse concernait. Cette Loi a été promulguée par l’intermédiaire d’anges[w] et par le moyen d’un médiateur, Moïse. 20 Or s’il y a eu un médiateur, c’est qu’il y avait plus d’une partie en cause. Mais pour la promesse, Dieu seul est en cause[x].

21 La Loi irait-elle donc à l’encontre des promesses divines ?

Certainement pas ! Ah ! sans doute, si nous avions reçu une loi qui puisse procurer la vie aux hommes, alors nous pourrions obtenir d’être déclarés justes par Dieu sur la base de cette loi.

22 Mais voici le verdict de l’Ecriture : l’humanité entière se trouve prisonnière de sa culpabilité devant Dieu afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants au moyen de leur foi en Jésus-Christ.

La foi et l’héritage des biens promis

23 Avant que soit instauré le régime de la foi, nous étions emprisonnés par la Loi et sous sa surveillance, dans l’attente du régime de la foi qui devait être révélée. 24 Ainsi, la Loi a été comme un gardien[y] chargé de nous conduire à Christ pour que nous soyons déclarés justes devant Dieu par la foi. 25 Mais depuis que le régime de la foi a été instauré, nous ne sommes plus soumis à ce gardien.

26 Car, par la foi en Jésus-Christ, vous êtes tous fils et filles de Dieu. 27 Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ[z], vous vous êtes revêtus de Christ. 28 Il n’y a plus ni Juifs ni non-Juifs, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme[aa]. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un. 29 Si vous lui appartenez, vous êtes la descendance d’Abraham et donc, aussi, les héritiers des biens que Dieu a promis à Abraham.

Adoptés par Dieu comme ses enfants

Voici ce que je veux dire. Aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne se distingue en rien d’un esclave. Bien qu’il soit le propriétaire de tout le patrimoine, il reste soumis à l’autorité de tuteurs et d’intendants jusqu’au terme fixé par son père[ab].

Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions de même asservis aux principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde[ac].

Mais, lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme et placé par sa naissance sous le régime de la Loi, pour libérer ceux qui étaient soumis à ce régime. Il nous a ainsi permis d’être adoptés par Dieu comme ses fils et ses filles.

Puisque vous êtes bien ses fils et filles, Dieu a envoyé dans notre cœur l’Esprit de son Fils qui crie : Abba[ad], c’est-à-dire « Père ».

Ainsi donc, tu n’es plus esclave, mais fils ou fille, et, puisque tu es fils ou fille, tu es héritier des biens promis, grâce à Dieu.

Mais autrefois, vous ne connaissiez pas Dieu, c’est pourquoi vous serviez comme des esclaves des divinités qui, en réalité, ne sont pas des dieux. A présent, vous connaissez Dieu. Bien plus : Dieu vous a reconnus comme siens. Comment se peut-il alors que vous retourniez à ces principes élémentaires[ae] sans pouvoir ni valeur, pour en devenir à nouveau les esclaves ? 10 Vous observez les jours spéciaux, les nouvelles lunes, certaines saisons et certaines années[af] ! 11 Ah ! je crains fort que toute la peine que je me suis donnée pour vous ait été inutile.

La liberté de Christ et la vie par l’Esprit

Contre les adversaires de l’Evangile

Le souci de Paul pour les Galates

12 Mes frères et sœurs, je vous en supplie, devenez comme moi. Ne me suis-je pas moi-même rendu semblable à vous ?

Vous ne m’avez causé aucun tort. 13 Vous vous en souvenez, n’est-ce pas ? C’est une maladie qui m’a donné l’occasion de vous annoncer l’Evangile pour la première fois[ag]. 14 Vous auriez pu être tentés de me mépriser ou de me repousser à cause de mon infirmité. Mais vous ne l’avez pas fait ! Au contraire, vous m’avez accueilli comme si j’avais été un ange de Dieu, ou même Jésus-Christ en personne.

15 Qu’est devenu votre bonheur d’alors ? Car je l’atteste, si la chose avait été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner[ah]. 16 Suis-je donc maintenant devenu votre ennemi parce que je vous dis la vérité ?

17 Croyez-moi, ces gens-là[ai] déploient un grand zèle autour de vous, mais leurs intentions ne sont pas bonnes : ils veulent vous détacher de moi pour que vous soyez zélés pour eux. 18 C’est très beau de faire preuve de zèle pour une bonne cause, pourvu que ce soit de manière constante et non seulement lorsque je suis parmi vous, 19 mes enfants, pour qui j’endure une fois encore les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que Christ soit formé en vous[aj].

20 Je voudrais tellement être au milieu de vous en ce moment et vous parler sur un autre ton. Car je ne sais plus que penser à votre sujet.

Choisir entre l’alliance de l’esclavage et l’alliance de la liberté

21 Dites-moi, vous qui voulez vivre sous le régime de la Loi, ne comprenez-vous pas ce que déclare la Loi ? 22 Il y est écrit qu’Abraham a eu deux fils, l’un d’une esclave, et l’autre d’une femme libre[ak]. 23 Le fils de l’esclave a été conçu de manière purement humaine. Alors que le fils de la femme libre a été donné à Abraham en vertu d’une promesse divine[al].

24 Il y a là une analogie : ces deux femmes représentent deux alliances. L’une de ces alliances, conclue sur le mont Sinaï, donne naissance à des enfants esclaves, c’est Agar qui la représente. 25 Certes, cette « Agar Mont Sinaï » est en Arabie, mais elle correspond[am] à la Jérusalem[an] actuelle, car celle-ci vit dans l’esclavage[ao] avec tous ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre. C’est elle qui est notre mère. 27 Car il est écrit :

Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté,
pousse des cris de joie,
toi qui ignores les douleurs de l’enfantement.
Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux
que ceux de la femme mariée[ap] .

28 Or vous, frères et sœurs, vous êtes les enfants de la promesse, comme Isaac.

29 Mais, autrefois, le fils conçu de manière simplement humaine persécutait le fils né par l’intervention de l’Esprit, et il en est de même aujourd’hui. 30 Or, que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave avec son fils, car le fils de l’esclave n’aura aucune part à l’héritage avec le fils de la femme libre[aq].

31 Ainsi, mes frères et sœurs, nous ne sommes pas les enfants d’une esclave, mais de la femme libre.

Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous mettez pas à nouveau sous le joug de l’esclavage.

La Loi ou la grâce

Moi, Paul, je vous le déclare : si vous vous faites circoncire, Christ ne vous sera plus d’aucune utilité. Et je l’affirme une fois encore : tout homme qui se fait circoncire est tenu d’accomplir la Loi tout entière. Vous qui cherchez à être déclarés justes par Dieu en accomplissant la Loi, vous êtes séparés de Christ : vous n’êtes plus sous le régime de la grâce.

Quant à nous, notre espérance, c’est d’être déclarés justes[ar] devant Dieu au moyen de la foi. Telle est la ferme attente que l’Esprit fait naître en nous. Car pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ, ce qui importe, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis, c’est d’avoir la foi, une foi qui agit par amour.

Vous couriez si bien ! Qui vous a détournés de l’obéissance à la vérité ?

Une telle influence ne vient en tout cas pas de celui qui vous a appelés. « Il suffit d’un peu de levain pour faire lever toute la pâte[as] » ? 10 Pour moi, voici l’assurance que j’ai à votre sujet à cause du Seigneur : vous ne penserez pas autrement que moi. Mais celui qui jette le trouble parmi vous, quel qu’il soit, recevra son châtiment. 11 En ce qui me concerne, frères et sœurs, si je prêchais encore la nécessité de se faire circoncire, pourquoi continuerait-on encore à me persécuter ? Car alors, le message de la mort de Christ en croix n’aurait plus rien qui puisse susciter l’opposition. 12 Ah ! Qu’ils se mutilent donc complètement, ceux qui sèment le désordre parmi vous[at] !

Footnotes

  1. 1.6 Ceux qui prêchaient cet « autre Evangile » exigeaient, en plus de la foi en Christ, le respect de la Loi juive (circoncision, obéissance aux commandements, moraux et rituels, séparation d’avec les non-Juifs).
  2. 1.8 Litt. anathème. Dans la communauté juive, celui qui était anathème n’avait plus le droit d’enseigner. Ce qui était anathème ne devait plus être touché par personne. Ceux que l’apôtre déclare anathèmes sont donc livrés à la colère de Dieu et à son jugement (voir 1 Co 16.22 ; Rm 9.3 où le même mot apparaît).
  3. 1.17 Région au sud et à l’est du territoire israélite correspondant au royaume des Nabatéens (voir note 2 Co 11.32). Beaucoup de Juifs y vivaient. Paul, conformément à son apostolat, a annoncé l’Evangile à ses compatriotes. C’est ce qui a justifié l’action du roi Arétas contre lui (2 Co 11.32).
  4. 1.19 Jacques, frère de Jésus, était l’un des principaux responsables de l’Eglise de Jérusalem.
  5. 1.19 Autre traduction : je n’ai vu aucun autre apôtre, mais j’ai seulement vu Jacques, le frère du Seigneur.
  6. 2.1 Selon plusieurs, il s’agirait du voyage mentionné en Ac 11.30 et 12.25 autour de l’an 46. D’autres pensent qu’il s’agirait du voyage mentionné en Ac 15. Barnabas : un lévite converti, originaire de l’île de Chypre (Ac 4.36), qui a accompagné Paul lors de son premier voyage missionnaire. Tite : un chrétien d’origine non juive auquel Paul écrira une lettre vers la fin de sa vie.
  7. 2.11 Antioche de Syrie (voir Ac 11.19-26).
  8. 2.12 Autre traduction : il craignait les Juifs. La Loi interdisait aux Juifs de manger avec des non-Juifs ; or, la cène se prenait au cours d’un repas. Pour ne pas scandaliser les judaïsants, Pierre s’est plié à leurs exigences et n’a donc plus mangé (ni probablement pris la cène) avec des chrétiens issus du paganisme.
  9. 2.15 Les Juifs traitaient tous les païens de pécheurs.
  10. 2.16 Ps 143.2.
  11. 3.3 Autre traduction : est-ce en vous remettant à des rites extérieurs que vous allez finir maintenant ?
  12. 3.4 Autre traduction : avez-vous tant souffert pour rien ? Il s’agirait alors des persécutions endurées par les Galates.
  13. 3.6 Gn 15.6.
  14. 3.8 Gn 12.3.
  15. 3.10 Dt 27.26 cité selon l’ancienne version grecque.
  16. 3.11 Ha 2.4. D’autres comprennent : celui qui est juste par la foi, vivra.
  17. 3.12 Lv 18.5.
  18. 3.13 Dt 21.23.
  19. 3.15 Jeu de mots : testament, mais aussi alliance.
  20. 3.16 Gn 12.7.
  21. 3.17 Le même mot grec signifie à la fois alliance et testament.
  22. 3.17 Durée indiquée par l’Exode (Ex 12.40) pour le séjour des Israélites en Egypte.
  23. 3.19 Voir Ac 7.38, 53 ; Hé 2.2.
  24. 3.20 Autre traduction : or s’il y a eu un médiateur, il a été le représentant de plusieurs, mais Dieu est unique.
  25. 3.24 Un pédagogue. En Grèce, le pédagogue était soit un précepteur, soit l’esclave chargé de surveiller les enfants et de les mener à l’école (comparer 1 Co 4.15). Tel a été le rôle de la Loi.
  26. 3.27 Voir note Rm 6.3.
  27. 3.28 Paul fait peut-être allusion à Gn 1.27 où il est question de la création de l’être humain, homme et femme.
  28. 4.2 En Grèce, c’était le père qui fixait l’âge de la majorité pour son fils, selon son jugement.
  29. 4.3 Selon certains, il s’agit des forces spirituelles mauvaises qui asservissent l’homme avant sa conversion. Selon d’autres, Paul désigne par cette expression les règles élémentaires que s’imposaient certains païens et qui étaient comparables à la circoncision, aux fêtes et aux abstinences chez les Juifs (voir v. 9-10).
  30. 4.6 Mot araméen signifiant : cher père (voir Rm 8.15).
  31. 4.9 Voir v. 3 et note.
  32. 4.10 Allusion à des fêtes juives liées à des dates particulières – à moins qu’il s’agisse de fêtes païennes vouées au culte des astres (voir Rm 14.5 ; Col 2.16-23).
  33. 4.13 Si les Eglises de la Galatie sont celles que Paul a fondées lors de son premier voyage missionnaire (voir Introduction), selon les Actes des Apôtres, l’apôtre est repassé deux fois par les différentes villes de la Galatie : à l’aller et au retour. Lors du premier passage, il était malade.
  34. 4.15 Ce verset donne à penser que l’infirmité dont il est question au v. 14 est une maladie des yeux, ce qui expliquerait aussi 6.11. Il est possible que l’apôtre fasse allusion à cette infirmité en 2 Co 12.7, lorsqu’il parle d’une écharde dans sa chair.
  35. 4.17 C’est-à-dire les judaïsants qui sont passés dans les Eglises de la Galatie après le départ de Paul pour prêcher la nécessité d’observer la Loi.
  36. 4.19 Autre traduction : jusqu’à ce que la ressemblance à Christ soit manifeste parmi vous.
  37. 4.22 Voir Gn 16.15 ; 21.2.
  38. 4.23 Voir Gn 17.16 ; 18.10.
  39. 4.25 Certains manuscrits ont : 25 Le Sinaï est, en effet, une montagne d’Arabie et il correspond …
  40. 4.25 C’est-à-dire le judaïsme.
  41. 4.25 De la Loi.
  42. 4.27 Es 54.1.
  43. 4.30 Gn 21.9-10.
  44. 5.5 Ce n’est que lors du jugement dernier que le croyant sera officiellement et publiquement acquitté, déclaré juste (comparer Rm 8.22-24 ; 1 Co 4.3-5 ; 2 Tm 4.8).
  45. 5.9 Proverbe cité aussi en 1 Co 5.6.
  46. 5.12 Allusion possible à la castration, rite pratiqué dans la Galatie en liaison avec le culte de la déesse Cybèle.