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(5:1) Au chef des chantres. Avec les flûtes. Psaume de David. (5:2) Prête l'oreille à mes paroles, ô Éternel! Écoute mes gémissements!

(5:3) Sois attentif à mes cris, mon roi et mon Dieu! C'est à toi que j'adresse ma prière.

(5:4) Éternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde.

(5:5) Car tu n'es point un Dieu qui prenne plaisir au mal; Le méchant n'a pas sa demeure auprès de toi.

(5:6) Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux; Tu hais tous ceux qui commettent l'iniquité.

(5:7) Tu fais périr les menteurs; L'Éternel abhorre les hommes de sang et de fraude.

(5:8) Mais moi, par ta grande miséricorde, je vais à ta maison, Je me prosterne dans ton saint temple avec crainte.

(5:9) Éternel! conduis-moi dans ta justice, à cause de mes ennemis, Aplanis ta voie sous mes pas.

(5:10) Car il n'y a point de sincérité dans leur bouche; Leur coeur est rempli de malice, Leur gosier est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses.

10 (5:11) Frappe-les comme des coupables, ô Dieu! Que leurs desseins amènent leur chute! Précipite-les au milieu de leurs péchés sans nombre! Car ils se révoltent contre toi.

11 (5:12) Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom.

12 (5:13) Car tu bénis le juste, ô Éternel! Tu l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier.

Conduis-moi sur le chemin

Dédié au chef de chœur. A chanter avec accompagnement d’instruments à vent. Un psaume de David.

O Eternel, |écoute mes paroles
et entends mes soupirs !
O toi, mon Roi, mon Dieu, |sois attentif à mon appel,
car c’est toi que je prie.
Eternel, au matin, |ma voix se fait entendre,
car, dès le point du jour, |je me présente à toi, |et puis j’attends …

Car tu n’es pas un Dieu |qui prend plaisir au mal.
Auprès de toi, |le mal n’a pas de place.
Les insolents ne peuvent pas |subsister devant toi.
Tu hais tous ceux qui font le mal.
Tu fais périr tous les menteurs.
Les assassins et les trompeurs |sont en horreur à l’Eternel.
En vertu de ta grâce immense |je peux venir à ta maison,
et avec crainte |me prosterner pour t’adorer |devant ton sanctuaire.
Eternel, conduis-moi, |toi qui es juste, |car j’ai des ennemis.
Aplanis le sentier |que tu veux que j’emprunte.
10 Dans leurs propos, |il n’y a aucune sincérité,
et ils ne pensent qu’à détruire.
Dès qu’ils se mettent à parler, |on dirait un tombeau qui s’ouvre ;
leur langue se fait enjôleuse[a].
11 O Dieu, fais-leur payer leurs crimes
et que, par leurs machinations, |ils provoquent leur propre ruine,
et, pour leurs méfaits répétés, |ô Dieu, qu’ils soient chassés
car ils te sont rebelles.

12 Mais que tous ceux |qui trouvent un refuge en toi |soient à jamais dans l’allégresse
et poussent de grands cris de joie, |car ils sont sous ta protection ;
et que tous ceux qui t’aiment
se réjouissent grâce à toi.
13 Eternel, tu bénis le juste
et tu le couvres de ta grâce, |comme d’un bouclier.

Footnotes

  1. 5.10 Cité en Rm 3.13.

35 De David. Éternel! défends-moi contre mes adversaires, Combats ceux qui me combattent!

Saisis le petit et le grand bouclier, Et lève-toi pour me secourir!

Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs! Dis à mon âme: Je suis ton salut!

Qu'ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie! Qu'ils reculent et rougissent, ceux qui méditent ma perte!

Qu'ils soient comme la balle emportée par le vent, Et que l'ange de l'Éternel les chasse!

Que leur route soit ténébreuse et glissante, Et que l'ange de l'Éternel les poursuive!

Car sans cause ils m'ont tendu leur filet sur une fosse, Sans cause ils l'ont creusée pour m'ôter la vie.

Que la ruine les atteigne à l'improviste, Qu'ils soient pris dans le filet qu'ils ont tendu, Qu'ils y tombent et périssent!

Et mon âme aura de la joie en l'Éternel, De l'allégresse en son salut.

10 Tous mes os diront: Éternel! qui peut, comme toi, Délivrer le malheureux d'un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dépouille?

11 De faux témoins se lèvent: Ils m'interrogent sur ce que j'ignore.

12 Ils me rendent le mal pour le bien: Mon âme est dans l'abandon.

13 Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac, J'humiliais mon âme par le jeûne, Je priais, la tête penchée sur mon sein.

14 Comme pour un ami, pour un frère, je me traînais lentement; Comme pour le deuil d'une mère, je me courbais avec tristesse.

15 Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et s'assemblent, Ils s'assemblent à mon insu pour m'outrager, Ils me déchirent sans relâche;

16 Avec les impies, les parasites moqueurs, Ils grincent des dents contre moi.

17 Seigneur! Jusques à quand le verras-tu? Protège mon âme contre leurs embûches, Ma vie contre les lionceaux!

18 Je te louerai dans la grande assemblée, Je te célébrerai au milieu d'un peuple nombreux.

19 Que ceux qui sont à tort mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet, Que ceux qui me haïssent sans cause ne m'insultent pas du regard!

20 Car ils tiennent un langage qui n'est point celui de la paix, Ils méditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays.

21 Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent: Ah! ah! nos yeux regardent! -

22 Éternel, tu le vois! ne reste pas en silence! Seigneur, ne t'éloigne pas de moi!

23 Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice! Mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause!

24 Juge-moi selon ta justice, Éternel, mon Dieu! Et qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet!

25 Qu'ils ne disent pas dans leur coeur: Ah! voilà ce que nous voulions! Qu'ils ne disent pas: Nous l'avons englouti!

26 Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui se réjouissent de mon malheur! Qu'ils revêtent l'ignominie et l'opprobre, Ceux qui s'élèvent contre moi!

27 Qu'ils aient de l'allégresse et de la joie, Ceux qui prennent plaisir à mon innocence, Et que sans cesse ils disent: Exalté soit l'Éternel, Qui veut la paix de son serviteur!

28 Et ma langue célébrera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange.

Le Seigneur protège les faibles

35 De David.

O Eternel, viens accuser |ceux qui m’accusent,
combats toi-même |qui me combat.
Saisis le petit bouclier |et le grand bouclier,
lève-toi pour me secourir !
Brandis ta lance |avec le javelot |contre mes poursuivants !
Dis-moi que tu es mon Sauveur.
Qu’ils soient honteux, déshonorés, |ceux qui en veulent à ma vie !
Qu’ils reculent couverts d’opprobre, |ceux qui projettent mon malheur !
Qu’ils soient comme la paille |emportée par le vent,
quand les repoussera |l’ange de l’Eternel[a] !
Que leur chemin soit sombre, |qu’il soit glissant
lorsque l’ange de l’Eternel |viendra les pourchasser !
Sans cause, ils ont caché |des pièges sur ma route,
sans raison, pour me perdre, |ils ont creusé des fosses.
Que le malheur s’abatte |sur eux à l’improviste !
Et que dans le filet |qu’ils ont caché, |ils puissent s’empêtrer !
Qu’ils tombent dans la fosse |qu’ils ont creusée |et qu’elle fasse |leur propre ruine[b].
J’exulterai de joie |en l’Eternel,
je me réjouirai |pour le salut |qu’il aura accompli pour moi.
10 Je clamerai de tout mon être : |« Eternel, qui est comme toi ?
Le malheureux, tu le délivres |d’un ennemi plus fort que lui,
les pauvres et les démunis, |tu les libères |de ceux qui les oppriment. »

11 Des témoins adonnés à la violence se lèvent,
on vient m’interroger |sur des faits que j’ignore.
12 Ils me rendent le mal |pour le bien que j’ai fait.
Je suis abandonné.
13 Et moi, quand ils étaient malades, |je revêtais un vêtement de deuil
et je m’humiliais en jeûnant.
Sans cesse, je priais pour eux[c]
14 comme pour un ami |ou pour un frère. |J’allais, courbé sous la tristesse,
comme en menant le deuil |pour la mort d’une mère.
15 Je suis tombé dans le malheur : |les voilà qui s’attroupent |en triomphant à mon sujet ;
oui, ils s’attroupent contre moi |pour m’attaquer à mon insu[d].
Sans répit, ils m’outragent.
16 Avec une ironie mordante, |ces hypocrites
grincent des dents à mon sujet.
17 Seigneur, comment |supportes-tu cela ?
Soustrais ma vie à leurs sévices,
ma vie qui m’est précieuse, |à ces lions !
18 Je te rendrai hommage |dans la grande assemblée.
Je te louerai |avec la foule immense.

19 Sans cause, ils sont mes ennemis : |qu’ils ne triomphent pas |à mon sujet !
Ils me détestent sans raison. |Qu’ils n’osent plus cligner de l’œil |pour m’insulter !
20 Car ce n’est pas la paix |qu’apporte leur parole,
ils forgent des mensonges |contre les gens paisibles du pays.
21 La bouche grande ouverte,
ils disent : |« Eh, eh ! Nous l’avons vu ! »
22 Eternel, toi, tu as tout vu ! |Ne reste pas muet !
Seigneur, ne te tiens pas |si éloigné de moi !
23 Interviens donc !
Oui, interviens |pour défendre mon droit,
toi, mon Dieu, mon Seigneur, |pour prendre en main ma cause !
24 Rends-moi justice, |toi qui es juste, |ô Eternel mon Dieu !
Empêche-les |de triompher à mon sujet !
25 Qu’ils ne se disent pas : |« Ah, ah, c’est ce que nous voulions ! »
Non, qu’ils ne disent pas : |« Nous n’avons fait de lui |qu’une bouchée ! »
26 Que la honte et le déshonneur |atteignent tous ceux qui se réjouissent |de mon malheur !
Qu’ils soient couverts de honte |et revêtus de confusion,
ceux qui, pour se grandir, |se tournent contre moi !
27 Alors ceux qui désirent |voir mon droit rétabli
pourront se réjouir, |et ils crieront de joie
en répétant sans cesse : |« Que l’Eternel est grand,
lui qui désire |le bonheur de son serviteur ! »
28 Oui, je proclamerai que tu es juste,
je dirai ta louange tout le jour.

Footnotes

  1. 35.5 Voir note 34.8.
  2. 35.8 La version syriaque a : qu’ils ont creusée pour moi.
  3. 35.13 Autre traduction : quand ma prière n’était pas exaucée.
  4. 35.15 à mon insu : autre traduction : ces gens que je ne connais pas.

65 (65:1) Au chef des chantres. Psaume de David. Cantique. (65:2) Avec confiance, ô Dieu! on te louera dans Sion, Et l'on accomplira les voeux qu'on t'a faits.

(65:3) O toi, qui écoutes la prière! Tous les hommes viendront à toi.

(65:4) Les iniquités m'accablent: Tu pardonneras nos transgressions.

(65:5) Heureux celui que tu choisis et que tu admets en ta présence, Pour qu'il habite dans tes parvis! Nous nous rassasierons du bonheur de ta maison, De la sainteté de ton temple.

(65:6) Dans ta bonté, tu nous exauces par des prodiges, Dieu de notre salut, Espoir de toutes les extrémités lointaines de la terre et de la mer!

(65:7) Il affermit les montagnes par sa force, Il est ceint de puissance;

(65:8) Il apaise le mugissement des mers, le mugissement de leurs flots, Et le tumulte des peuples.

(65:9) Ceux qui habitent aux extrémités du monde s'effraient de tes prodiges; Tu remplis d'allégresse l'orient et l'occident.

(65:10) Tu visites la terre et tu lui donnes l'abondance, Tu la combles de richesses; Le ruisseau de Dieu est plein d'eau; Tu prépares le blé, quand tu la fertilises ainsi.

10 (65:11) En arrosant ses sillons, en aplanissant ses mottes, Tu la détrempes par des pluies, tu bénis son germe.

11 (65:12) Tu couronnes l'année de tes biens, Et tes pas versent l'abondance;

12 (65:13) Les plaines du désert sont abreuvées, Et les collines sont ceintes d'allégresse;

13 (65:14) Les pâturages se couvrent de brebis, Et les vallées se revêtent de froment. Les cris de joie et les chants retentissent.

Tu nous donnes l’abondance

65 Au chef de chœur. Un psaume de David. Cantique.

Compter sur toi, |dans la quiétude : |c’est la louange[a] |que nous t’offrons, |Dieu, en Sion.
Et les vœux que nous t’avons faits, |nous les accomplirons.
Toi qui écoutes les prières,
tout le monde viendra vers toi.
Le poids des fautes |pèse sur moi : |il est trop lourd,
mais tu pardonnes |tous nos péchés.
Heureux celui |que tu choisis |pour l’inviter |auprès de toi
à demeurer |dans tes parvis !
Nous y serons comblés |des bienfaits de ton temple,
et de la sainteté |de ton palais.

Dans ta justice, |tu nous réponds
par des interventions terribles, |ô Dieu sauveur,
toi en qui mettent leur espoir |les hommes jusqu’aux confins de la terre, |jusqu’au-delà des mers.
Par son pouvoir, |il établit fermement les montagnes.
Il est revêtu de puissance,
il calme le fracas des mers, |tout le mugissement de leurs vagues,
et les peuples tumultueux.
Ceux qui habitent |au bout du monde |sont saisis d’une grande crainte |en voyant tes prodiges.
Tu fais crier de joie |le levant, le couchant.

10 Tu prends soin de la terre |et tu l’abreuves.
Tu la combles d’abondantes richesses !
Dieu, ton ruisseau |est rempli d’eau :
fertilisant ainsi la terre, |tu fais pousser le blé |pour les humains.
11 Tu fais regorger d’eau |tous ses sillons. |Tu aplanis ses mottes,
tu l’amollis par les averses, |et tu bénis ce qui y germe.
12 Tu couronnes l’année |de tes bienfaits ;
et partout où tu passes, |la terre est engraissée.
13 Les pâturages des steppes ruissellent,
et les coteaux |se revêtent de joie.
14 Les prés se couvrent |de moutons et de chèvres,
les vallées se drapent de blé :
tout chante et pousse des clameurs de joie.

Footnotes

  1. 65.2 Autre traduction : le silence est louange. Les versions anciennes ont : la louange te sied.

95 Venez, chantons avec allégresse à l'Éternel! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut.

Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur!

Car l'Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux.

Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui.

La mer est à lui, c'est lui qui l'a faite; La terre aussi, ses mains l'ont formée.

Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l'Éternel, notre créateur!

Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix!

N'endurcissez pas votre coeur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,

Où vos pères me tentèrent, M'éprouvèrent, quoiqu'ils vissent mes oeuvres.

10 Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, Et je dis: C'est un peuple dont le coeur est égaré; Ils ne connaissent pas mes voies.

11 Aussi je jurai dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos!

Il tient l’univers dans ses mains

95 Venez, crions notre joie |en l’honneur de l’Eternel !
Acclamons notre rocher |car il est notre Sauveur !
Présentons-nous devant lui |avec des prières |de reconnaissance.
Acclamons-le en musique.
L’Eternel est le grand Dieu,
il est le grand Roi |au-dessus de tous les dieux.
C’est lui qui tient dans sa main |les profondeurs de la terre,
et les cimes des montagnes |sont aussi à lui.
A lui appartient la mer : |c’est lui qui l’a faite ;
à lui est le continent : |ses mains l’ont formé.
Venez et prosternons-nous,
ployons les genoux |devant l’Eternel |qui nous a créés.
Il est notre Dieu,
nous sommes le peuple |de son pâturage[a],
le troupeau |que sa main conduit.
Aujourd’hui, |si vous entendez sa voix[b],
ne vous endurcissez pas |comme à Meriba,
comme au jour de l’incident |de Massa dans le désert[c],
où vos ancêtres m’ont provoqué,
voulant me forcer la main, |bien qu’ils m’aient vu à l’action.
10 Pendant quarante ans[d], |j’ai éprouvé du dégoût |pour cette génération,
et j’ai dit alors : |C’est un peuple égaré par son cœur,
et qui ne fait aucun cas |des voies que je lui prescris.
11 C’est pourquoi, dans ma colère, |j’ai fait ce serment :
ils n’entreront pas dans le lieu de repos[e] |que j’avais prévu pour eux.

Footnotes

  1. 95.7 Les rois étaient souvent appelés les bergers de leur peuple, leur royaume était leur pâturage (Jr 25.36 ; 49.19-20 ; 50.44-45). La même image s’applique à Dieu, le Roi-Berger suprême (voir 23.1).
  2. 95.7 Les v. 7b-8 sont cités, d’après l’ancienne version grecque, en Hé 3.15 et 4.7, et les v. 7b-11 en Hé 3.7-11.
  3. 95.8 Voir Ex 17.7 ; Nb 20.1-3.
  4. 95.10 Voir Nb 14.33-34.
  5. 95.11 Voir Dt 12.9-10. Le terme repos a été traduit ailleurs par existence paisible. Il s’agit de la paix que l’Eternel voulait donner à son peuple dans le pays promis, en le libérant de tous ses ennemis, si celui-ci se montrait fidèle (Dt 12.9-10).

125 Cantique des degrés. Ceux qui se confient en l'Éternel Sont comme la montagne de Sion: elle ne chancelle point, Elle est affermie pour toujours.

Des montagnes entourent Jérusalem; Ainsi l'Éternel entoure son peuple, Dès maintenant et à jamais.

Car le sceptre de la méchanceté ne restera pas sur le lot des justes, Afin que les justes ne tendent pas les mains vers l'iniquité.

Éternel, répands tes bienfaits sur les bons Et sur ceux dont le coeur est droit!

Mais ceux qui s'engagent dans des voies détournées, Que l'Éternel les détruise avec ceux qui font le mal! Que la paix soit sur Israël!

Sécurité inébranlable

125 Cantique pour la route vers la demeure de l’Eternel[a].

Ceux qui ont placé leur confiance |en l’Eternel
sont comme le mont de Sion : |il n’est pas ébranlé
et subsiste à jamais.
Comme Jérusalem |est entourée par des montagnes,
l’Eternel entoure son peuple
dès maintenant |et à jamais.
Un pouvoir criminel |ne pourra dominer
sur le territoire échu en partage aux justes,
afin que les justes n’en viennent pas |à prêter eux aussi la main |à des actes coupables.

Fais du bien, Eternel, |à celui qui est bon,
à celui qui a le cœur droit !
Mais ceux qui se détournent |vers des voies tortueuses,
que l’Eternel les chasse
avec tous ceux qui font le mal !

Que la paix soit sur Israël !

Footnotes

  1. 125.1 Voir note 120.1.

Mon fils, sois attentif à ma sagesse, Prête l'oreille à mon intelligence,

Afin que tu conserves la réflexion, Et que tes lèvres gardent la connaissance.

Car les lèvres de l'étrangère distillent le miel, Et son palais est plus doux que l'huile;

Mais à la fin elle est amère comme l'absinthe, Aiguë comme un glaive à deux tranchants.

Ses pieds descendent vers la mort, Ses pas atteignent le séjour des morts.

Afin de ne pas considérer le chemin de la vie, Elle est errante dans ses voies, elle ne sait où elle va.

Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et ne vous écartez pas des paroles de ma bouche.

Éloigne-toi du chemin qui conduit chez elle, Et ne t'approche pas de la porte de sa maison,

De peur que tu ne livres ta vigueur à d'autres, Et tes années à un homme cruel;

10 De peur que des étrangers ne se rassasient de ton bien, Et du produit de ton travail dans la maison d'autrui;

11 De peur que tu ne gémisses, près de ta fin, Quand ta chair et ton corps se consumeront,

12 Et que tu ne dises: Comment donc ai-je pu haïr la correction, Et comment mon coeur a-t-il dédaigné la réprimande?

13 Comment ai-je pu ne pas écouter la voix de mes maîtres, Ne pas prêter l'oreille à ceux qui m'instruisaient?

14 Peu s'en est fallu que je n'aie éprouvé tous les malheurs Au milieu du peuple et de l'assemblée.

15 Bois les eaux de ta citerne, Les eaux qui sortent de ton puits.

16 Tes sources doivent-elles se répandre au dehors? Tes ruisseaux doivent ils couler sur les places publiques?

17 Qu'ils soient pour toi seul, Et non pour des étrangers avec toi.

18 Que ta source soit bénie, Et fais ta joie de la femme de ta jeunesse,

19 Biche des amours, gazelle pleine de grâce: Sois en tout temps enivré de ses charmes, Sans cesse épris de son amour.

20 Et pourquoi, mon fils, serais-tu épris d'une étrangère, Et embrasserais-tu le sein d'une inconnue?

21 Car les voies de l'homme sont devant les yeux de l'Éternel, Qui observe tous ses sentiers.

22 Le méchant est pris dans ses propres iniquités, Il est saisi par les liens de son péché.

23 Il mourra faute d'instruction, Il chancellera par l'excès de sa folie.

L’adultère conduit à la mort

Mon fils, sois attentif à la sagesse que je t’inculque.
Prête l’oreille à mes paroles qui t’enseignent l’intelligence,
pour que tu t’attaches à la réflexion
et que tes lèvres gardent la connaissance.
Car celles de la femme adultère distillent des paroles mielleuses,
et sa langue est plus onctueuse que l’huile[a],
mais la fin qu’elle te prépare est amère comme l’absinthe[b],
cruelle comme une épée à deux tranchants.
Ses pieds se précipitent vers la mort :
ses pas aboutissent au séjour des morts.
Elle ne se soucie guère du chemin de la vie.
Elle suit des sentiers qui se perdent elle ne sait où.
Maintenant donc, mes fils, écoutez-moi,
ne rejetez pas ce que je vous dis :
éloigne-toi d’une telle femme,
et ne t’approche pas de l’entrée de sa maison
de peur que ta dignité devienne la proie d’autrui,
et les années de ta vie celles d’un homme cruel[c],
10 que des étrangers se rassasient de ce que tu as produit par tes efforts,
et que le fruit de ton travail se retrouve dans la maison d’un autre,
11 de peur que, par la suite, tu gémisses,
alors que ton corps tout entier sera épuisé,
12 et que tu dises :
« Comment donc ai-je pu haïr l’éducation ?
Pourquoi ai-je dédaigné les avertissements ?
13 Pourquoi n’ai-je pas écouté ceux qui m’ont enseigné
ni prêté attention à ceux qui m’instruisaient ?
14 Me voilà vite tombé dans le pire des malheurs
au milieu de l’assemblée du peuple[d]. »

La beauté de la fidélité

15 Bois les eaux de ta propre citerne
et celles qui jaillissent de ta fontaine[e] :
16 tes sources doivent-elles se disperser au-dehors
et tes ruisseaux dans les rues[f] ?
17 Qu’ils soient pour toi seul !
Ne les partage pas avec des étrangers.
18 Que ta source soit bénie !
Fais ta joie de la femme que tu as aimée dans ta jeunesse,
19 biche charmante, gracieuse gazelle,
que ses charmes t’enivrent toujours
et que tu sois sans cesse épris de son amour !
20 Pourquoi, mon fils, t’amouracherais-tu de la femme d’autrui ?
Pourquoi embrasserais-tu la poitrine d’une inconnue ?
21 L’Eternel observe toute la conduite d’un homme,
il examine tout ce qu’il fait.
22 Celui qui fait le mal sera pris à ses propres méfaits,
il s’embarrasse dans le filet tissé par son propre péché.
23 Il périra faute d’avoir été discipliné,
il s’égarera enivré par l’excès de sa folie.

Footnotes

  1. 5.3 Pour les v. 3-5, voir 2.16 ; 7.6-27 ; 22.14.
  2. 5.4 Symbole d’amertume (Lm 3.15 ; Ap 8.10, 11) ou de poison (Dt 29.17 ; Jr 9.14 ; Am 6.12).
  3. 5.9 Le mari de la femme (6.34-35) qui pouvait exiger l’application de la Loi (Lv 20.10 ; Dt 22.22 ; voir Ez 16.35-40 ; Jn 8.5).
  4. 5.14 C’est-à-dire « déshonneur » et « honte » publics (6.33) jusqu’à la punition de son crime (Lv 20.10).
  5. 5.15 C’est-à-dire « la femme que tu as choisie dans ta jeunesse » (v. 18).
  6. 5.16 Si le mari est infidèle, sa femme risque de le devenir.