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Invitation à l’adoration

95 Venez, crions de joie en l’honneur de l’Eternel,

poussons des cris de joie en l’honneur du rocher de notre salut!

Allons au-devant de lui avec des louanges,

faisons retentir des chants en son honneur,

car l’Eternel est un grand Dieu,

il est un grand roi au-dessus de tous les dieux.

Il tient dans sa main les profondeurs de la terre,

et les sommets des montagnes sont à lui.

La mer est à lui: c’est lui qui l’a faite;

la terre aussi: ses mains l’ont formée.

Venez, prosternons-nous et humilions-nous,

plions le genou devant l’Eternel, notre créateur,

car il est notre Dieu

et nous sommes le peuple dont il est le berger,

le troupeau que sa main conduit.

*Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,

n’endurcissez pas votre cœur comme à Meriba,

comme lors de la journée de Massa, dans le désert:

là vos ancêtres m’ont provoqué,

ils m’ont mis à l’épreuve, bien qu’ils m’aient vu agir.

10 Pendant 40 ans j’ai eu cette génération en dégoût

et j’ai dit: «C’est un peuple dont le cœur s’égare,

ils ne connaissent pas mes voies.»

11 Aussi, j’ai juré dans ma colère:

«Ils n’entreront pas dans mon repos!»[a]

Footnotes

  1. Psaumes 95:11 Aujourd’hui… mon repos: cité en Hébreux 3.7-11, avec reprise partielle en Hébreux 3.15; 4.3, 5, 7.

Il tient l’univers dans ses mains

95 Venez, crions notre joie |en l’honneur de l’Eternel !
Acclamons notre rocher |car il est notre Sauveur !
Présentons-nous devant lui |avec des prières |de reconnaissance.
Acclamons-le en musique.
L’Eternel est le grand Dieu,
il est le grand Roi |au-dessus de tous les dieux.
C’est lui qui tient dans sa main |les profondeurs de la terre,
et les cimes des montagnes |sont aussi à lui.
A lui appartient la mer : |c’est lui qui l’a faite ;
à lui est le continent : |ses mains l’ont formé.
Venez et prosternons-nous,
ployons les genoux |devant l’Eternel |qui nous a créés.
Il est notre Dieu,
nous sommes le peuple |de son pâturage[a],
le troupeau |que sa main conduit.
Aujourd’hui, |si vous entendez sa voix[b],
ne vous endurcissez pas |comme à Meriba,
comme au jour de l’incident |de Massa dans le désert[c],
où vos ancêtres m’ont provoqué,
voulant me forcer la main, |bien qu’ils m’aient vu à l’action.
10 Pendant quarante ans[d], |j’ai éprouvé du dégoût |pour cette génération,
et j’ai dit alors : |C’est un peuple égaré par son cœur,
et qui ne fait aucun cas |des voies que je lui prescris.
11 C’est pourquoi, dans ma colère, |j’ai fait ce serment :
ils n’entreront pas dans le lieu de repos[e] |que j’avais prévu pour eux.

Footnotes

  1. 95.7 Les rois étaient souvent appelés les bergers de leur peuple, leur royaume était leur pâturage (Jr 25.36 ; 49.19-20 ; 50.44-45). La même image s’applique à Dieu, le Roi-Berger suprême (voir 23.1).
  2. 95.7 Les v. 7b-8 sont cités, d’après l’ancienne version grecque, en Hé 3.15 et 4.7, et les v. 7b-11 en Hé 3.7-11.
  3. 95.8 Voir Ex 17.7 ; Nb 20.1-3.
  4. 95.10 Voir Nb 14.33-34.
  5. 95.11 Voir Dt 12.9-10. Le terme repos a été traduit ailleurs par existence paisible. Il s’agit de la paix que l’Eternel voulait donner à son peuple dans le pays promis, en le libérant de tous ses ennemis, si celui-ci se montrait fidèle (Dt 12.9-10).